Un texte improvisé a plusieurs claviers....

Comme nous l'avions lancé sur le forum RMC, pourquoi ne pas poser sur notre forum un texte coquin où chacun irait de son imagination érotique.
Je compte évidement sur la participation de tous !
Pour la bonne lecture du texte, il serait judicieux de reprendre la derniere phrase du paragraphe précédent.

Allez, c'est partit ...
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Tous les jours au bureau leur regard se croise. Cela fait
longtemps maintenant qu’ils se connaissent et tous les matins Michel se
souvient du jour de son embauche où il croisa Valérie dans ce long couloir
menant au bureau du patron. L’air sérieuse dans son tailleur gris, les cheveux
tirés en arrière, lunettes sur le nez. Michel était resté un instant bloqué sur
cette grande femme élancée et terriblement sexy.

Michel était resté un instant bloqué sur
cette grande femme élancée et terriblement sexy.

Le choc pour lui est terrible, c'est l'allure, la gestuelle, le regard de cette femme qu'il a profondement aimée et qui pour des raisons professionnelles l'a laissé seul avec ses souvenirs ....souvenir d'un amour profond.
Que dire, que faire, attendre, mais une profonde attirance le pousse vers elle.
Les jours qui suivent, lors de leurs échanges de regards, il sent un pincement au coeur. Il avait pourtant essayer d'oublier, et tout ressurgit à nouveau.
Il imagine le corps de cette femme encore inconnue, et pourtant quelque peu familière, comme si .... oui, comme si....
Elle, mariée depuis peu, n'ose entrevoir ce qui lui parait une évidence.
Chaque passage dans le couloir vitré lui laisse le plaisir de se noyer dans ce regard bleu profond, et sent au fil des jours comme un bien-être, mais aussi comme un mal-être. ET si.... et si....

Chaque passage dans le couloir vitré lui laisse
le plaisir de se noyer dans ce regard bleu profond, et sent au fil des
jours comme un bien-être, mais aussi comme un mal-être. ET si.... et
si....

.........Difficile de travailler ainsi sous l'emprise de ce regard qui la pénêtre . Difficile de ne pas tourner la tête, et d'avoir l'air naturel. Pourtant, les collégues de travail toujours à l'affût du moindre "potins" en seraient trop heureux.
Aussi, faire semblant.

La fin d'année étant proche, et comme à l'habitude le repas où tous le monde se retrouve autour d'une table conviviale est prévu pour dans 3 jours.
Comment va-t-il faire, comment va-t-elle réagir ?
C'est la plus simplement du monde, sans vraiment s'embarasser des bavardages, qu'il vient se placer proche d'elle afin de lui proposer un verre et qu'une fois encore, leurs regards se noient au plus profond de leur être.
Leurs mains se frôlent de façon furtive à chaque occasion, la situation devient à la limite du tolérable au milieu de tous ces gens.
A sa grande surprise, elle se retrouve en fin de repas, devant son véhicule en train d'accepter le café qu'il vient de lui propser de déguster dans un bar près du fleuve.
Ils se retrouvent ainsi, tous les deux, assis cote à cote, un peu génés, mais si heureux.
Il ose un geste simple, qui pourtant en dit long, il délie doucement le ruban de velours qui assemble ses longs cheveux blonds. Son coeur bondit dans sa poitrine, et lentement, elle tourne son visage vers lui, ils sont si proches que leurs souffles se mêlent...... ils s'observent, se découvrent de près...
Puis............

ils s'observent, se découvrent de près...
Puis............

Tout se passe très vite, le velours de ses lèvres à lui, se pose sur les siennes, un simple frôlement, une caresse. Elle est totalement tétanisée par cette situation. Se retrouver ainsi noyée dans ce beau regard d'océan la pousse à chavirer. Elle perçoit la douceur de sa langue qui peu à peu pénêtre sa bouche en attente..........

Elle perçoit la douceur de sa langue qui peu à peu pénêtre sa bouche en attente..........

.......Quelle étrange sensation ! son corps n'a jamais ressenti tant de chaleur l'envahir... cette brûlure violente de son sexe en émoi, lui est totalement inconnue.
Ils s'embrassent à perdre le souffle, ils deviennent en peu de temps deux êtres à la dérive par la réalité des faits. Le pas est fait..........

Ils s'embrassent à
perdre le souffle, ils deviennent en peu de temps deux êtres à la
dérive par la réalité des faits. Le pas est fait..........

"Non !", se dit elle, " je suis mariée, mon mari...". Une grosse pensée honteuse lui traverse l'esprit.
Elle se dégage vivement et, sans un mot, sans un regard, s'enfuit. Lui, tout penaud, ne comprend pas et s'en veut d'être allé aussi loin...mais elle n'avait avancé aucune opposition !!
Il rentre alors chez lui tout en repensant à la douceur de ses lèvre...Il ne dormira pas ce soir là, trop préoccupé par ce qui a pu la faire fuir...
Le lendemain, c'est dimanche, pas de travail...zut, il ne la reverra pas...que va-t-il pouvoir faire de la journée ?
Poue se changer les idées, il cherche une activité...ah ca y est, il a trouvé ! il va...

ah ca y est, il a trouvé ! il va...

aller se promener dans les rues, errer au gré de ses envies...
Tout en marchant, il repense à cette femme, si belle, si douce...il ne peut s'empêcher d'avoir son image dans la tête.
La reverra-t-il un jour ? Bien sur, ils travaillent ensemble...
Lui reparlera-t-il ? rien n'est moins sur...
Si elle est partie comme ca, c'est qu'elle devait se sentir fautive et donc je risque de ne plus pouvoir l'approcher...dommage...
Tout en pensant à ce qu'il lui était arrivé, il s'aperçut qu'il avait marché jusqu'au grand parc de la ville, le rendez-vous familial du dimanche. On pouvait y faire plein d'activités, comme simplement pique nique dans l'herbe ou faire du pédalo. Il aimait bien ce parc. C'est ici qu'il avait embrassé sa première conquête, Elodie, lorsqu'il avait 14 ans...que ca remonte à loin aujourd'hui...
Il s'assit sur un banc, pour observer la foule venue en nombre par ce beau temps ensoleillé. Des enfants jouaient au ballon, d'autres lisaient à l'ombre d'un arbre...
Quand tout à coup, dans le panorama, il vit un chose qui lui fit bondir le coeur ! et cette chose, c'était...

et cette chose ..

Et cette chose c'était un vieux ruban noir posé par terre,comme celui qu'il avait enlevé des cheveux de cette femme,quelques heures auparavant.La vue de ce ruban le fit revenir en arrière sur sa journée passée.Il se remit à penser à elle,à sa fuite soudaine alors qu'il aurait bien aimé prolonger ce moment avec elle.Assis,perdu ds ses pensées,à l'ombre des chênes,il se mit à fantasmer sur elle,ce qu'il ferait s'il la revoyait....Il se voyait la prendre sous ce chêne,après lui avoir bandé les yeux avec ce ruban...